Je peins comme on respire un souvenir.
Au Café del Artista, mon atelier, chaque toile naît d’un silence, d’un visage, d’une lumière.
Je peins les artistes que j’admire, les passants qui m’inspirent, et les scènes de ma Bolivie natale, ce pays de montagnes et de couleurs qui habite encore mes rêves.
J’ai toujours eu une faiblesse pour les toiles habitées, ces œuvres où la vie se mêle aux regards, où les foules deviennent des poèmes.
Je travaille à l’acrylique et à l’huile, souvent sur grands formats, car certaines émotions ont besoin d’espace pour respirer.
Mes tableaux portent en eux la mémoire du temps, les rires, les douleurs, les silences des gens qui m’entourent.
Quand la paix revient dans mon esprit, quand la toile me parle à voix basse,
alors seulement je pose ma signature — comme on signe un secret partagé entre l’âme et la couleur.
Le Café del Artista n’est pas un lieu de café, mais un espace de rencontres invisibles,
là où les souvenirs deviennent peinture et les émotions prennent corps.